On le sait, il n’y a pas de bonne routine capillaire sans shampooing, après-shampooing et masque. Ce dernier est le garant de la santé des cheveux. Et pour cause, il a des vertus nourrissantes, assainissantes ou encore réparatrices. Oui mais voilà, pour qu’il soit pleinement efficace, le masque implique d’être soigneusement sélectionné. Alors quel masque capillaire choisir pour ses cheveux ?

Le masque capillaire est un concentré de bienfaits pour les cheveux. Il doit être sélectionné selon son type de cheveu et/ou selon la problématique à traiter.

Choisir son masque cheveux en fonction de son type de cheveu

• Cheveux normaux

Par cheveux normaux, entendez des cheveux ni trop fins, ni trop épais. On privilégie ici un masque riche en nutriments afin de tonifier la fibre capillaire et renforcer le cheveu.

• Cheveux fins

On sélectionne un masque capable de nourrir le cheveu tout en lui donnant du volume. Si on a en plus une chevelure sèche ou frisée, le masque doit également être particulièrement hydratant. Conseil : on applique un masque pour cheveux secs uniquement sur les pointes et les demi-longueurs, et on laisse reposer quelques instants.

• Cheveux épais

Si on a des cheveux épais et secs, un masque à base d’huiles végétales (huile d’argan ou de coco par exemple) permet de les nourrir et donc de les adoucir.

• Cheveux bouclés

Pas toujours facile d’hydrater ses boucles ! Là aussi les huiles végétales (huile d’amande, huile d’argan, huile de bourrache ou beurre de karité bio) sont la solution. Elles vont permettre aux boucles de ne pas devenir trop rêches. Le cheveu est nourri en profondeur, il conserve son élasticité, sa souplesse, et devient plus soyeux.

Choisir son masque cheveux en fonction de sa problématique

• Cheveux secs à très secs

Pas d’hésitation, on part sur un masque réparateur pour nourrir et hydrater en profondeur.

• Cheveux gras

L’argile est le pire ennemi des cheveux gras ! Alors on opte pour un masque à base d’argile verte pour purifier en douceur le cuir chevelu. Si ce sont principalement les racines qui graissent, on applique le masque uniquement sur les pointes et les demi-longueurs.

• Cheveux abîmés

Casse, chute, pointes affinées… des cheveux fragiles et cassants nécessitent des masques réparateurs et fortifiants. Ceux-ci nourrissent, régénèrent, restructurent, adoucissent et lissent les cheveux. Résultat : ils sont plus faciles à démêler et se cassent moins.

• Cheveux colorés

Il existe des masques dédiés aux couleurs afin de préserver éclat et brillance. Bon à savoir : on traite les pointes en priorité car elles s’assèchent plus vite que le reste.

Il ne reste plus qu’à respecter certaines petites astuces pour tirer le meilleur de son masque capillaire.

Incontournable sur des réseaux sociaux tels que Instagram et Pinterest, le Bob braids est plus que jamais tendance. Et pour cause, protectrices et particulièrement lookées, ces tresses courtes coiffées au carré ne manquent pas d’atouts. On tente sans hésiter !

Le Bob braids, c’est quoi ?

Le Bob braids est un carré de tresses courtes plus ou moins épaisses réalisées sur la base de longueurs naturelles ou d’extensions. Pas forcément plaquées contre le crâne, elles ont plutôt tendance à se porter lâches.

Tout le monde peut se permettre d’arborer le Bob braids. Les cheveux crépus bien entendu, mais aussi les cheveux lisses. Alors on fonce !

Le Bob braids, une coiffure protectrice

Le Bob braids fait partie des coiffures protectrices indispensables aux cheveux texturés. Ces derniers sont très fragiles et peinent à retenir l’hydratation. Ils sont donc souvent secs et cassants, notamment en été et en hiver. La coiffure protectrice permet de contenir la casse des cheveux, de les protéger pendant la repousse et de les régénérer.

Si une coiffure protectrice s’avère très pratique et n’implique pas de manipulations, il faut tout de même penser à la défaire au bout d’un mois maximum afin de laisser respirer la fibre capillaire. Pendant ces quatre semaines, il est important d’entretenir la coiffure protectrice en l’hydratant avec de l’eau minérale (pour éviter le calcaire), et quelques gouttes d’huile végétale. Le cuir chevelu aussi doit être nourri en profitant des raies bien tracées pour appliquer de l’huile végétale ou du sérum. Résultat : des cheveux moins secs, moins cassants et sans pellicules.

Le Bob braids, une coiffure personnalisable

Les tresses peuvent être libres, mais elles peuvent aussi s’intégrer dans une coiffure lookée et personnalisable. Les possibilités sont infinies ! On peut utiliser des accessoires comme des perles, des bijoux de cheveux, des hair rings ou des pinces colorées. Et si on a les cheveux un peu courts, ou tout simplement si on veut ajouter de la couleur à la coiffure, il est possible d’utiliser des rajouts.

Comment réaliser le Bob braids ?

Le Bob braids est une coiffure complexe à réaliser, qui nécessite la maîtrise d’une technique ancestrale. Il est donc plus simple de prendre rendez-vous chez un coiffeur. Toutefois, si on se sent d’attaque et si on a du temps devant soi (au moins 5 heures) alors voici quelques indications.

#1. On coupe ses cheveux plus courts

Logique, le Bob braids est avant tout un carré !

#2. On prépare les cheveux en amont

Les cheveux doivent être en bonne santé car une coiffure protectrice protège mais ne répare pas ! On opte pour un bain d’huile, un shampooing et un masque, puis on démêle, on rince et on hydrate encore.

#3. On détend la chevelure

La veille, on réalise une coiffure qui va allonger la chevelure, comme un brushing ou des nattes par exemple.

#4. On sépare et on tresse les cheveux.

On sépare les cheveux à l’aide d’un peigne à queue. Concernant le tressage, le plus simple est de faire un nœud à la racine de la mèche, puis de la tresser. Bon à savoir, on tresse toujours des racines aux pointes.

#5. On scelle les extrémités

On utilise un briquet pour sceller les extrémités en les passant rapidement dans la flamme.

Les tresses et nattes africaines ne manquent pas d’atouts. En tant que coiffures protectrices, elles protègent les cheveux des agressions extérieures. Mais ce n’est pas tout : on n’y pense pas spontanément mais elles sont aussi des alliées de poids en cas de forte chaleur. Un must à adopter de toute urgence en été.

Voilà l’été ! Pas question pour autant de subir en transpirant sous sa tignasse ! Alors en cas de forte chaleur, on opte illico pour des tresses ou nattes africaines, afin de dégager le crâne au maximum. Les types de coiffures possibles sont légion, on en a retenu deux :

Les tresses africaines au fil

Les tresses au fil sont très prisées en Afrique depuis longtemps déjà. Concrètement, on s’empare d’une portion de cheveux humides (en général on tresse après un shampoing), on pose un produit hydratant, voir une huile pour sceller l’hydratation, on démêle, puis enfin on enroule et on attache le fil à la racine avant de remonter sur la longueur. Lorsque toute la portion est recouverte, on replie le fil sur lui-même pour avoir un bout de fil qui dépasse, puis on fait un nœud. On recommence cette opération sur toutes les portions de cheveux.

Bon à savoir, on peut relier les différentes tresses entre elles pour effectuer des coiffures plus ou moins originales !

Un seul écueil à éviter avec les tresses au fil : on ne serre pas trop à la racine au risque d’engendrer une alopécie de traction ou des plaques.

Les nattes collées

On démêle les cheveux et on fait une raie droite. On attache un côté pendant que l’on tresse l’autre côté (et inversement). On sélectionne une mèche de cheveux et on la divise en trois mèches distinctes. On tresse ensuite à l’envers, en commençant toujours par la mèche qui est du côté du front. On passe la branche au milieu puis on fait un tour normal. On reprend alors la branche qui est du côté du front, mais avant de la passer au centre, on lui ajoute une petite mèche de cheveu. Idem avec la branche qui est du côté des cheveux, avant de la passer au centre, on lui ajoute aussi une petite mèche de cheveux. On termine en tresse classique (mais toujours à l’envers), c’est à dire sans enrichir, et on s’arrête avant les pointes. On les attache avec un élastique en tissu ou une petite épingle en métal. Dans ce dernier cas, on transperce la pointe avec l’épingle puis on la tord et on l’enroule autour de la tresse. Une fois qu’on a terminé un côté, on fait la même chose de l’autre côté.

Les cheveux wavy ont le vent en poupe ! C’est bien simple, on les retrouve un peu partout chez nos amies les stars. Il faut dire que ces ondulations souples contribuent à dessiner un visage frais et pimpant. Alors pourquoi pas vous ? Voici comment avoir des cheveux wavy.

À la différence des boucles, qui sont des ondulations serrées, le wavy consiste en des vaguelettes souples, destinées à accentuer le mouvement naturel des cheveux. Pour un wavy parfait, l’idéal est d’avoir une coupe mi-longue, c’est à dire juste en dessous des épaules. Quant à la nature de cheveux la plus adaptée, les tignasses souples sont clairement avantagées, mais rien n’est perdu pour les cheveux raides, à condition de bien insister sur la préparation et sur la fixation.

Préparer ses cheveux

D’abord, on veille à ce que les cheveux soient bien nourris et hydratés. Ceci est d’autant plus important lorsqu’on s’apprête à utiliser un appareil chauffant. D’ailleurs, on pense bien à appliquer un soin thermo-protecteur en amont !

Certains produits permettent également de donner du corps aux ondulations, de les discipliner et d’en faciliter la tenue. C’est le cas des mousses spéciales boucles, si on est frisée, des laits perfecteurs de boucles, si on a les cheveux souples, ou encore des bases de coiffage en spray.

Comment avoir des cheveux wavy avec des appareils chauffants ?

Deux options : un fer à lisser, rond avec un gros diamètre, ou un fer à friser, conique de préférence.

Avec un lisseur, on pose une mèche sur la plaque du dessous, on referme, on réalise un demi-tour vers l’extérieur, et on descend délicatement le fer vers la pointe. On répète ce geste sur toute la chevelure. On commence par les mèches du dessous, c’est à dire à partir de la nuque, puis on passe au-dessus. On termine au peigne large pour séparer les mèches et assouplir les boucles.

Avec un fer à friser, on prend une mèche assez fine, on effectue une torsade avec les doigts, on l’enroule dans le fer, on laisse chauffer un instant, puis on relâche et on ajuste en fonction de l’ondulation souhaitée. On répète le mouvement sur toute la chevelure. Bon à savoir : on enroule toujours vers l’arrière !

Comment avoir des cheveux wavy sans appareils chauffants ?

Vous souhaitez avoir des cheveux wavy sans agresser votre fibre capillaire avec des appareils chauffants ? Bonne nouvelle, ce ne sont pas les solutions qui manquent :

. Les tresses sur cheveux mouillés

On réalise des mèches d’épaisseur moyenne à large, et on laisse sécher à l’air libre.

. Le plopping

. Le sock curling

On enroule ses mèches sur des… chaussettes et on laisse poser une nuit.

. L’eau de mer

On pulvérise du spray marin mèche par mèche sur des cheveux humides ou secs, puis on froisse et on natte. Résultat, les cheveux sont matifiés et ondulés comme au retour de la plage. Et on se rassure, aucun risque de dessécher la fibre capillaire avec le sel, car les sprays comportent des actifs nourrissants.

. Les nattes nocturnes

Avant de se coucher, on vaporise un soin fixant sur cheveux humides, puis on réalise 5 à 6 nattes relativement lâches.

. Le twist

Si on a des cheveux souples, on peut aussi opter pour la technique du twist. On applique un produit texturisant ou un spray coiffant, on torsade mèche après mèche autour de l’index, on fixe les mèches sur le crâne et on laisse reposer toute la nuit.

Fixer sa coiffure wavy

Un spray de fixation permet de faire durer la coiffure. On peut également apporter une touche de brillance en appliquant une crème de définition ou une huile de coiffage.

Le mal de cheveux n’est pas qu’une expression caustique employée les lendemains de soirées trop arrosées. Il s’agit en fait d’une douleur bien réelle, dont souffrent de nombreuses personnes. En cause : le cuir chevelu, une zone souvent négligée, qui mérite d’être chouchoutée plus souvent qu’à son tour !

Douleur au cuir chevelu : les symptômes

En général, il est plutôt difficile de passer à côté d’une douleur au cuir chevelu. Et pour cause, les symptômes, qui peuvent être nombreux, ne laissent pas la place au doute : démangeaisons, tiraillements, douleur au toucher, racines sensibles, sensation de sécheresse, apparition de pellicules.

Pourquoi j’ai mal au cuir chevelu ?

Les causes de la douleur sont multiples :

Elle peut être directement liée à la fragilité de la peau de manière générale, à la nature même du cuir chevelu, qui est trop sec et manque de souplesse, ou à un déséquilibre dans la production de sébum.

Une routine capillaire agressive peut également sensibiliser le cuir chevelu. On pense ici à une utilisation excessive d’appareils chauffants, de produits capillaires chimiques ou encore d’une brosse en métal.

Côté coiffure, mieux vaut éviter les brushings, colorations et extensions à répétition. On oublie aussi les coiffures trop serrées.

Des carences alimentaires (zinc, magnésium, fer) et des allergies alimentaires engendrent également un cuir chevelu douloureux.

Le stress et les agressions extérieures telles que la pollution, le soleil et le chlore ne sont pas non plus innocents dans la sensibilisation du cuir chevelu.

Enfin, des changements hormonaux (grossesse, ménopause, règles) ou des pathologies (dermite séborrhéique, maladie de Horton, névralgie d’Arnold, eczéma, psoriasis, crampe au niveau du muscle horripilateur, mauvaise circulation sanguine et inflammation des vaisseaux sanguins du cuir chevelu) peuvent fragiliser le cuir chevelu.

Douleur au cuir chevelu : les traitements

Heureusement, la plupart du temps la douleur disparaît rien qu’en changeant ses habitudes :

1. Laver ses cheveux en douceur

Avant le shampoing, on applique des soins naturels et on masse délicatement son cuir chevelu pour relancer la circulation sanguine, l’assouplir, éliminer les pellicules et apaiser les démangeaisons. On réalise le massage sous la douche, au moyen d’une huile végétale ou d’une huile essentielle et d’une brosse à larges picots souples.

Concernant le lavage à proprement parler, on espace les shampoings, pour ne pas assécher le cuir chevelu, on bannit les shampoings et après-shampoings chimiques et agressifs, comme les shampoings anti-pelliculaires, et on abandonne les shampoings secs. La poudre de ces derniers a tendance à boucher les follicules et à retenir sueur et bactéries. Résultat, ça gratouille !

On privilégie les shampoings et après-shampoings naturels, adaptés à son type de cheveux, ou les shampoings et après-shampoings dédiés aux cuirs chevelus sensibles. On mise sur des produits composés de panthénol et de bétaïne, pour leur effet calmant, et de vitamine B5, qui créée sur le cuir chevelu un film protecteur et hydratant.

On rince abondamment pour éliminer les résidus détachés par le shampoing, qui risquent de se transformer en pellicules, et on sèche à l’air libre.

2. Lever le pied sur les traitements chimiques

Défrisages, colorations, permanentes, lissages brésiliens… on met tout ça en stand-by !

On se tourne vers des produits naturels, comme des colorations végétales ou au henné.

3. Une nouvelle brosse pour une nouvelle vie

Terminée la brosse en métal, on opte pour une brosse en soie végétale ou en poils de sanglier afin de masser le cuir chevelu tout en répartissant le sébum sur les longueurs. L’idée est de ne pas créer d’embouteillage de sébum sur le cuir chevelu.

4. Adapter sa coiffure

On proscrit les coiffures trop serrées et les mèches trop plaquées en arrière, qui sensibilisent les follicules : macarons, queue de cheval haute, chignon danseuse etc. On remplace ses élastiques traditionnels par des élastiques en tire-bouchon, qui tirent moins sur les cheveux. Enfin, on arrête les extensions, tissages et rajouts lourds comme les tresses ou les dreads.

Si malgré tout on continue à avoir mal, alors on pense à faire des analyses de sang et à consulter son médecin. Une cure de magnésium et de compléments alimentaires, avec une alimentation riche en fruits et légumes frais, et un traitement médicamenteux spécifique, permettent alors d’en finir avec le cuir chevelu douloureux.

Après un mois avec votre coiffure protectrice vous vous apprêtez à la défaire pour retrouver votre chère tignasse !

Attention tout de même à respecter certaines étapes et à appliquer un soin profond sur les cheveux. Il serait dommage que la coiffure protectrice ne se transforme en coiffure destructrice…

La coiffure protectrice est idéale pour éviter toute manipulation des cheveux pendant une période donnée et pour les protéger de certaines agressions (froid, vent, temps sec, soleil, pollution, frottements etc.).

Oui mais voilà, une coiffure protectrice ne peut pas durer éternellement. Après 4 semaines, il faut déjà lui dire au revoir. Problème, on ne se débarrasse pas comme ça d’un mois de noeuds et d’un mois de poussière à la racine. Voici quelques conseils pour vous en sortir.

Après une coiffure protectrice, on intègre un soin profond à sa routine capillaire

La routine capillaire comprend plusieurs étapes clés :

#1. Le démêlage

On humidifie les cheveux des racines aux pointes avec un vaporisateur, puis on les détache section par section avec les doigts.

#2. Le soin profond

Il s’agit d’hydrater ou de fortifier le cheveu. Le soin profond étant graissant, mieux vaut le faire avant le shampooing.

#3. Le shampooing

Le shampooing permet de laver, de retirer l’excès de matière et d’alléger les cheveux. On veille à utiliser un shampooing qui ne va pas à l’encontre des effets du soin profond.

#4. La respiration

On laisse respirer les cheveux en attendant au moins 15 jours avant de réaliser une nouvelle coiffure protectrice.

Quel soin profond après une coiffure protectrice ?

Le soin profond est un soin hydratant ou réparateur qui s’inscrit dans la durée. Concrètement, il agit en profondeur à la différence des soins ordinaires qui forment une barrière protectrice en surface. On distingue trois soins différents :

#1. Le soin profond hydratant

Si on a des cheveux secs, rêches, cassants et compliqués à coiffer, mieux vaut opter pour un soin hydratant. Ce dernier compense le déficit d’hydratation en nourrissant le cheveu en profondeur. Pour sceller l’hydratation, il est conseillé de réaliser régulièrement des soins sans rinçage ou d’appliquer de la brillantine.

#2. Le soin profond protéiné

Lorsque les cheveux sont abîmés à la suite d’un changement de saison, d’un changement de coiffure protectrice ou d’une sur-utilisation du fer à lisser ou du sèche-cheveux, il est recommandé d’appliquer un soin protéiné. Ce dernier répare les fissures de la fibre capillaire et la renforce en comblant le manque de kératine. Attention toutefois à ne pas abuser de ce soin, au risque d’assécher les cheveux.

#3. Le bain d’huile nourrissant

Il nourrit les cheveux mais ne les hydrate pas. À chaque huile sa spécificité. Pour une chevelure texturée, mieux vaut capitaliser sur des huiles végétales telles que l’huile de papaye par exemple.

Des cheveux brulés, c’est notre cauchemar à toutes. Et pour cause, impossible de les réparer, des coups de ciseaux s’imposent. Il est toutefois possible d’appliquer certains soins pour accompagner la repousse.

Comment repérer des cheveux brulés ?

Les cheveux brulés ne sentent pas le roussi (heureusement). Pour les détecter, il faut se fier à d’autres indices : des pointes effilochées et ternes, des nœuds en bas des mèches,  une texture dure et rugueuse, des cheveux cassants, ou encore de l’électricité statique.

Pourquoi les cheveux brulent-ils ?

Les cheveux brulent sous l’effet d’un apport de chaleur excessif ou de l’application de produits capillaires chimiques et agressifs. Sur le banc des accusés, on retrouve le sèche-cheveux, le lisseur, le fer à friser, des soins inappropriés, et des couleurs, permanentes et brushings mal maîtrisés. À noter également que l’eau de mer, le chlore et le soleil ont aussi tendance à bruler les cheveux, alors on fait attention pendant les vacances !

Y a-t ’il une nature de cheveux particulièrement à risque ?

En général, ce sont les femmes aux cheveux frisés et bouclés qui s’exposent le plus au risque de brulure. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles ont souvent envie de lisser leurs boucles (alors que c’est tellement beau des bouclettes…), et exposent ainsi leurs cheveux, déjà secs par nature, à une chaleur trop intensive.

Comment réparer des cheveux brulés ?

Il n’est pas possible de réparer des cheveux brulés à proprement parler. Alors on commence par couper les pointes et longueurs brulées. En effet, dans les parties brulées, les cuticules s’ouvrent de manière démesurées et remontent progressivement, contaminant alors le reste du cheveu sain. C’est pourquoi une « amputation » est indispensable. La coupe favorise la régénération de la fibre capillaire. On n’hésite pas à donner des coups de ciseaux régulièrement, c’est à dire tous les deux mois environ, pour que le cheveu repousse le mieux possible. Pendant la repousse, on peut poser des extensions, si on veut garder de la longueur, et on applique des soins spécifiques.

Côté soins, on mise sur des bains d’huile capillaire en pré poo, pour nourrir et protéger la fibre, sur des shampoings et après-shampoings pour cheveux secs, afin de les hydrater, sur des soins à base de kératine, qui régénèrent la fibre capillaire en profondeur, sur des masques revitalisants, pour protéger, hydrater et nourrir en profondeur, et sur des sérums pour cheveux secs, à appliquer tout au long de la journée. Bon à savoir : on espace les shampoings au maximum pour ne pas dessécher les cheveux davantage, et on utilise une eau tiède (ou froide si on est motivée).

Bien entendu, pendant toute la phase de soin, on évite l’apport de chaleur. On privilégie notamment un séchage à l’air libre. Si vraiment on ne peut pas se passer du sèche-cheveux ou du lisseur, on pense à appliquer d’abord un soin thermo-protecteur.

Le leave in conditionner, leave in pour les intimes, est un soin qui met le cheveu en condition et ne se rince pas. Un indispensable de la routine capillaire !

Commençons par un petit cours d’Anglais. Leave in signifie littéralement « laisser dedans ». Comprenez par là qu’on laisse le soin dans les cheveux, on ne le rince pas. Il s’applique de préférence sur cheveux humides, après le shampooing, l’après-shampooing ou le masque. Objectif : nourrir en profondeur les cheveux secs et cassants. Un must pour les bouclettes, mais pas seulement.

Un leave in sert à hydrater les cheveux

Le leave in est développé à base d’eau et de différents agents humectants tels que du miel, du sucre ou encore de la glycérine. Un cocktail qui pénètre la fibre capillaire, l’hydrate et retient l’eau. À la clé, des cheveux plus souples, plus doux et plus brillants.

Un leave in sert à définir les boucles

Si cet après-shampooing est adapté à toutes les chevelures, il est incontournable pour les cheveux bouclés, frisés ou crépus. Vous aimeriez que vos boucles soient toujours aussi belles que lorsqu’elles sont mouillées ? Avec le leave in c’est possible. En maintenant l’hydratation de vos cheveux, il permet aux boucles de mieux se définir. Il gaine les cheveux indisciplinés et les prépare au coiffage.

Un leave in sert à fortifier les cheveux

Le leave in comprend différents principes actifs (kératine, glycérine, huile d’argan, beurre de karité) qui contribuent à fortifier les cheveux et à les protéger des agressions du diffuseur, des colorations et du démêlage.

Un leave in sert à faciliter le démêlage

Encore une fois ce soin s’impose comme le meilleur ami des cheveux bouclés, frisés et crépus ! Après le lavage, vos cheveux sont secs, emmêlés et pleins de frisottis ? Le leave in fait glisser les nœuds, facilitant le démêlage et les manipulations avant le séchage, et réduit considérablement la casse.

Un leave in sert à dégraisser les cheveux

Alors que les après-shampooings ordinaires ont tendance à être trop riches, le leave in possède une texture plus légère qui n’alourdit pas la fibre capillaire. Idéal pour les cheveux gras.

Un leave in sert à aller plus vite le matin

Quand on n’a pas le temps de faire un après-shampooing sous la douche ou un masque, il est tout à fait possible d’opter pour une routine express en appliquant un leave in pour faciliter le démêlage.

Mais au fait, comment applique t-on un leave in ?

La plupart des leave in s’utilisent sur des cheveux humides. On fait chauffer une noisette dans les mains et on l’applique des racines aux pointes en lissant les cheveux entre les mains. Pour les cheveux bouclés, on termine l’application en scrunchant pour aider les boucles à se définir. Place alors au séchage qui peut se faire à l’air libre ou au sèche-cheveux avec embout diffuseur.

Soin profond des cheveux et soin capillaire quotidien sont un peu comme les Dupond et Dupont de la coiffure. Autrement dit, l’un ne va pas sans l’autre. Reste que le soin profond souffre d’un déficit de notoriété et est parfois négligé. Pour qui ? Pour quoi ? Comment ? C’est l’heure du cours de rattrapage.

Le soin profond des cheveux, c’est quoi ?

Le soin profond, également connu sous le nom de soin durable, est un soin qui a vocation à durer. Contrairement au soin capillaire quotidien qui agit à la surface du cheveu en formant une couche protectrice, le soin durable agit en profondeur pour hydrater et réparer la fibre capillaire. Voilà pourquoi soin profond et soin capillaire quotidien sont complémentaires.

Le soin profond des cheveux, pour qui ?

De manière générale, le soin profond s’adresse à tous les cheveux qui ont besoin d’être nourris, hydratés ou réparés. En cause notamment, la fatigue, le stress, l’utilisation excessive d’appareils chauffants, ou encore les changements de saison et les bains d’eau de mer.

Le soin profond est particulièrement recommandé pour les cheveux texturés, crépus et bouclés (maillage vers article « Quel soin après une coiffure protectrice »). La nature même de ces cheveux empêche le sébum et l’eau de se répartir des racines aux pointes. Conséquence, les cheveux sont secs, cassants et fragiles.

Quels sont les différents types de soins profonds des cheveux ?

On en distingue trois : le masque protéiné, le masque hydratant et le bain d’huile.

Le masque protéiné renforce et répare les cheveux abimés, c’est à dire les cheveux cassants. Comment ? En comblant les brèches et fissures de la fibre capillaire, et en compensant son déficit en kératine. Attention toutefois à ne pas en abuser. En effet, une surabondance de protéines dans la fibre capillaire a tendance à assécher les cheveux.

Le masque hydratant, comme son nom l’indique, hydrate les cheveux en profondeur. Pour sceller l’hydratation on réalise régulièrement des soins sans rinçage ou on applique de la brillantine.

À l’instar du masque protéiné, le bain d’huile a uniquement vocation à nourrir la fibre capillaire. Chaque huile a ses propres vertus. Les huiles d’amande douce, de coton ou d’avocat conviennent bien aux cheveux secs avec des pointes fragilisées. L’huile de papaye est idéale pour les cheveux texturés, crépus et bouclés. L’huile de ricin, de son côté, accélère la pousse des cheveux. Enfin, les huiles de jojoba ou de sésame régulent le sébum et nourrissent le cheveu en profondeur, une solution miracle pour les cheveux gras.

Le soin profond des cheveux, comment ?

Le soin profond peut être réalisé en salon de coiffure, afin de bénéficier de l’œil expert d’un professionnel, mais il peut bien entendu être réalisé chez soi. Il est même possible de se confectionner des soins maison.

Concernant la fréquence, tout dépend des besoins de la fibre capillaire et de la nature des cheveux. Par exemple, un cheveu poreux, qui ne lutte pas efficacement contre les agressions extérieures, doit faire l’objet d’une attention particulière. Au contraire, un cheveu qui conserve facilement l’eau et la kératine, a moins souvent besoin d’un soin profond. En règle générale, on ne dépasse pas un masque hebdomadaire.

On applique le soin profond sur cheveux humides, bien essorés et démêlés, et toujours avant le shampoing. Inutile de surdoser, car les cheveux absorbent uniquement ce dont ils ont besoin, ni plus ni moins. On répartit sur les longueurs, jusqu’aux pointes, en évitant le cuir chevelu qui lui est déjà nourri et hydraté par nature.

On laisse poser entre 30 minutes et une heure maximum. Là encore, les cheveux absorbent uniquement ce dont ils ont besoin. Au-delà d’une heure, ils ferment la boutique.

On rince à l’eau tiède et on enchaîne sur un shampoing adapté pour ne pas perdre les bénéfices du soin durable. On termine par un jet d’eau froide pour refermer les écailles et lisser les cheveux.

Dessiner ses boucles naturellement, sans apport de chaleur, c’est possible. Découvrez comment scruncher vos cheveux bouclés. Un geste simple et efficace, à intégrer d’urgence dans votre morning routine.

On le sait, les cheveux bouclés sont particulièrement fragiles. Alors pas question d’en rajouter en utilisant un appareil chauffant pour dessiner ses boucles. D’autant plus que les alternatives sont nombreuses. Parmi celles-ci, les finger coils, le plopping mais aussi le scrunching.

Comment scruncher vos cheveux bouclés ?

Evacuons toute ambiguïté : le terme « scrunch », qui signifie « froisser » en Anglais, doit être distingué du terme « crunch », bien connu des adeptes de musculation. Alors on se rassure, pas besoin d’avoir des abdos en béton pour dessiner ses boucles, un simple « froissage » suffit.

Scruncher des cheveux bouclés sert à donner du corps, du volume et du ressort aux boucles. Plus hautes et plus rebondies, elles s’en trouvent mieux dessinées.

Le geste en lui-même est assez simple. On met la tête en bas ou sur le côté, on attrape les pointes avec la paume de la main et on les fait remonter en accordéon jusqu’aux racines. On répète plusieurs fois le geste sur chaque mèche.

Concrètement, le scrunching s’effectue sur des cheveux humides. Après s’être lavée les cheveux, on applique un produit de coiffage sans rinçage, pour fixer le mouvement des boucles, on scelle l’hydratation avec quelques gouttes d’huile végétale (jojoba, pépins de raisin etc.), et enfin on scrunche.

La place du scrunching dans la routine capillaire

Arborer des bouclettes, c’est une chance, un cadeau de la nature. Mais c’est aussi un véritable sacerdoce ! L’entretien des boucles passe en effet par une routineexigeante, qui ressemble peu ou prou à celle-ci :

1. Bain d’huile

Un bain d’huile (olive, coco, ricin, argan…) mensuel permet de nourrir la fibre capillaire. Il doit être réalisé avant le shampoing et rester posé au minimum deux heures.

2. Shampoing

Pour ne pas assécher les boucles, qui le sont déjà par nature, on ne fait qu’un shampoing par semaine. On privilégie un produit composé à partir d’ingrédients d’origines naturelles, c’est à dire sans sulfate ni silicone. On effectue le shampoing tête en bas, pour mieux définir les boucles, et à l’eau tiède.

3. Masque ou après-shampoing hydratant

On peut opter pour un masque à l’aloé vera ou préparer un masque maison. Exemple : on mélange deux cuillères à soupe de gel d’aloé vera, deux cuillères à soupe d’huile de coco, et une cuillère à soupe de beurre de karité. On laisse poser le masque entre une et plusieurs heures.

4. Rinçage et démêlage

On démêle délicatement les cheveux mouillés avec les doigts, voir un peigne à larges dents, en remontant des pointes aux racines.

5. Soin sans rinçage

On applique le leave in sur cheveux mouillés pour favoriser la définition des boucles et on scelle l’hydratation avec un peu d’huile végétale.

6. Scrunching et plopping

Place au scrunching, qui peut également être suivi d’un plopping.

7. Séchage

Le séchage se fait prioritairement à l’air libre. Le sèche-cheveux ne doit être utilisé qu’en dernier recours. Dans ce cas, il faut s’équiper d’un diffuseur et remonter des pointes aux racines avec de l’air froid.